L’ Art de Voir, l’éducation de la vision, l’amélioration naturelle de la vision, toutes ces expressions expriment la philosophie de la méthode Bates, méthode éducative développée suite aux recherches d’un pionnier qui avait la conviction que l’on peut apprendre à améliorer la fonction et l’état visuel par la prise de conscience de nos habitudes du regard. Ce pionnier était le Dr. William Horatio Bates.
Lorsque nous nous blessons, il est accepté et recommandé de reposer et de réapprendre à utiliser ou rééduquer la partie du corps concernée afin de la réintégrer dans le mouvement corporel global. Selon cette logique, s’il est possible de rééduquer le corps et le cerveau, pourquoi ne serait-il pas possible d’éduquer le regard à fonctionner autrement afin de mieux voir ?
Dans l’exploration de la fonction visuelle, Nina relie les yeux au comportement postural. Elle peut être amenée s’intéresser au fonctionnement psychique ainsi qu’aux cicatrices laissées par des évènements difficiles de la vie qui influencent notre façon de regarder et voir. Dans son approche elle fait le lien entre la vision et le mental pour découvrir les schémas de comportement qui conditionnent le regard dans l’acte de voir.
Les différentes propositions
L’éducation au bien-être visuel, Méthode Bates est proposée au grand public sous forme de stages, d’ateliers, de stages résidentiels et de cours individuels en présentiel ou en visioconférence. Voir la rubrique Calendrier des stages
Les formations en entreprise, institution et collectivités sont organisées en fonction des besoins, analysées avec le demandeur selon le secteur d’activité. Voir la rubrique Contact
Le stress quotidien, l’utilisation excessive des écrans, les activités obligeant à la fixité du regard, les préoccupations et les soucis voire notre style et rythme de vie moderne, le manque de conscience que nos yeux ont besoin de se reposer tout comme les pieds et les jambes après une longue marche aboutissent à un stress visuel. Il se répercute dans tout le corps, dont les yeux font intégralement partie. Quand le corps souffre, les yeux peuvent souffrir également. Dans les états de stress, notre système nerveux autonome (SNA) et endocrinien joue un rôle fondamental. Parmi les premières modifications physiologiques vécues lors d’un stress au niveau du système orthosympathique du SNA, on note le rétrécissement de la perception du champ visuel, la dilatation des pupilles et l’immobilité du regard.
Lorsque la vision se brouille, la fatigue oculaire et l’effort de voir s’installent : des problèmes de vision apparaissent alors et la santé visuelle est atteinte. Le seul remède proposé actuellement est le port de lunettes ou encore les nouvelles interventions par laser. Bien que les lunettes permettent de mieux voir, elles restent des béquilles et n’améliorent pas les capacités naturelles de la fonction visuelle. En revanche, elles vont affaiblir celles qu’elles sont censées améliorer.
Il est pourtant possible d’apprendre à se servir de ses yeux autrement, sans lunettes, pour mieux voir. Ce processus éducatif permet d’acquérir une hygiène visuelle, la conscience de l’orientation du regard, une compréhension de nos réactions devant le stress et d’explorer les liens entre le stress et le regard, le regard et l’esprit, la vision et le cerveau sans oublier le corps et le rôle de la posture.
Ces liens nous amènent à explorer notre propre fonctionnement visuel afin de pouvoir transformer les mauvaises habitudes qui se sont installées au fur et à mesure des années en bonnes habitudes.
On réduit ainsi la fatigue oculaire / visuelle, l’habitude de produire un effort de voir, les maux de tête, les yeux secs et l’inconfort visuel en général. On améliore l’état des yeux par une présence sensorielle consciente du regard, apaisant ainsi le mental. On apprend à détendre les yeux, à mieux orienter le regard et à retrouver la souplesse de la mobilité oculaire qui permet de bien voir.